Le Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla, a présidé le lancement de la 4e édition du Salon Régional de l’Artisanat (SARA), ce vendredi 27 octobre 2023, à Koudougou. L’objectif de ce salon est de contribuer à la promotion et au développement de l’artisanat.
Après les villes de Bobo-Dioulasso, de Kaya et de Ziniaré, la ville de Koudougou, capitale de la région du Centre-Ouest, abrite du 26 octobre au 1er novembre 2023, la 4e édition du Salon Régional de l’Artisanat (SARA).
Le SARA organisé, de façon tournante dans les chefs-lieux de régions, est exclusivement dédié aux produits artisanaux.
Selon le Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla, au fil des éditions, le SARA est devenu un évènement important de la promotion de l’artisanat du Burkina Faso.
Pour lui, cette édition témoigne du dynamisme de nos entreprises du secteur de l’artisanat mais aussi de la capacité de notre peuple à faire preuve de résilience.
Cest pourquoi, il a salué le secteur de l’artisanat pour sa détermination à animer l’économie de notre pays, en dépit des adversités.
« L’artisanat, à travers sa large gamme de métiers, est une niche indéniable de revenus qui appuie des secteurs productifs de l’économie et contribue à la croissance. En effet, il contribue pour près de 25% à la formation du Produit intérieur brut, avec en emplois plus d’un million d’actifs. Il offre d’énormes opportunités d’emplois et d’activités génératrices de valeurs ajoutées pour les jeunes et les femmes », a-t-il expliqué.
C’est convaincu du rôle majeur que l’artisanat joue dans l’économie nationale et de son impact sur la vie des populations que le Gouvernement en a fait un des leviers stratégiques de son développement.
Cela se traduit par les actions structurantes misent en œuvre pour favoriser la création d’un environnement propice à l’expression du génie créateur de nos artisans.
L’institutionnalisation du SARA s’inscrit dans cette dynamique et constitue un cadre d’échanges qui permet aux artisans de chaque région de mener des réflexions sur ledit secteur, de valoriser leur savoir-faire, d’écouler leurs produits et de nouer des partenariats.
La signature d’une circulaire, le 4 octobre dernier, par le Premier ministre, invitant l’ensemble des départements ministériels et des sociétés d’Etat à commander les produits artisanaux auprès des chambres de métiers du Burkina Faso est également un acte fort du Gouvernement pour promouvoir l’artisanat.
A l’écouter, le thème de la 4ème édition du SARA, à savoir « L’artisanat face à la crise sécuritaire : Quelles stratégies de réinsertion socioprofessionnelle et de lutte contre le chômage des jeunes et des femmes » est aussi « pertinent qu’interpellateur ».
« Le chômage de la jeunesse est l’une des réalités qui limite le développement socio-économique durable du Burkina Faso. Il constitue une source de menace pour la paix et la sécurité du pays car pouvant alimenter le terrorisme et le grand banditisme. Dans ce contexte, lutter contre le chômage des jeunes, c’est agir pour la paix, la cohésion sociale et le développement de la nation. Cette lutte passe par la réinsertion des personnes déplacées internes et les jeunes combattants dans le tissu économique, à travers la création d’emplois dècents », a-t-il fait savoir.
C’est en cela que pour le Premier ministre, le secteur de l’artisanat se positionne comme un levier solide pour l’atteinte de cet objectif, dans la mesure où il permet d’offrir aux jeunes de nombreuses opportunités économiques.
Il a rendu un hommage au premier ambassadeur du consommons local de notre pays, en la personne du Président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, car sa volonté de promouvoir l’artisanat burkinabè n’est plus à démontrer, eu égard à son engagement patriotique pour le sous-secteur, sous-entendant sa volonté d’impulser un véritable développement endogène de notre pays.
DCRP/Primature
